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Statistiques production : 1 livre / 250 pages / 58000 mots
Ma réaction sur les ventes des livres -- Mon expérience avec les éditeurs

Je suis rationnel et fonctionnel.
Je ne reconnais de valeur d'existence des choses
que dans la compréhension que je peux avoir de leurs fonctions dans leurs systèmes.

Je reconnais qu'il y a plus de réalité en dehors de moi qu'en moi,
et j'essaie donc d'être réaliste, objectif, factuel et pragmatique.
Je sais que l'ensemble des choses autour de moi a plus de masse, d'espace, de temporalité
et donc plus d'importance et de signification que moi,
et qu'au final, les faits de ces choses dans leur ensemble comptent infiniment plus.

Je n'accorde donc pas beaucoup d'importance aux émotions primaires,
considérant que ces pulsions intérieures n'ont en soit aucune réalité.
Le factuel final m'apparaît donc plus important à considérer que l'émotionnel individuel.
L'ego et l'immaturité m'apparaissent donc comme les principales causes
de défaillance de la raison, de la cohérence, et donc de la signification de l'existence.

Constatant mes erreurs, je sais que ma perception, mon raisonnement et mon action
n'ont en soit aucune garantie d'effet réel, et qu'un effort constant est requis pour tenter
de maintenir leurs effets à un niveau minimum de cohérence et d'efficacité.
Je suis donc faillibiliste.

Constatant que la capacité d'analyse des autres tend tout autant à l'échec,
je comprends que l'on est tous dans la même condition originelle d'ignorance,
et je suis donc relativiste.

Et constatant que l'on se rapproche naturellement du vrai dans le doute et la question,
et naturellement du faux dans la certitude et l'affirmation,
je suis donc par nature sceptique.

J'estime la capacité de savoir que l'on ne sait pas comme fondamentale
dans le processus d'apprentissage de la réalité de nos vies.

Mon esprit refuse les limites et recherche irrémédiablement l'absolu,
mais mon corps est perclus de limites et est irrémédiablement incapable d'absolu.
Je suis donc frustré et déçu,
et perplexe quant à la nature de mon existence dans ce monde.

Mais je constate que les quêtes d'absolu des autres présentent
des potentiels de nuisance pour moi et pour ce monde,
et je reconnais finalement cette limite générale des corps
comme quelque chose de peut-être juste.

Ces limites qui me gênent tant dans mon désir d'absolu
gênent tout autant les autres dans leurs désirs d'absolu.
Je comprends donc que ces limites que nous avons sont peut-être là
pour nous protéger des autres et de nous-mêmes, et protéger ce monde.
Et ma frustration et ma perplexité se dissipent en y réfléchissant un peu.

Je suis pour un degré de liberté maximal dans l'espace privé,
tant qu'il ne contribue pas à nuire aux autres et à la propriété,
et pour un degré de respect général maximal dans l'espace public,
tant qu'il ne nuit pas à l'équilibre intérieur individuel.

J'estime que chacun doit avoir le droit chez soi de faire ce qu'il y veut, tout autant
que de n'avoir rien à faire dans l'espace public de ce que font les autres chez eux.
J'estime la notion de propriété privée comme légitime
que dans sa correspondance par rapport à des besoins réels.
Je suis capitaliste libéral en ce qui concerne le développement de son activité personnelle
et la sécurité de sa famille, et communiste interventionniste dans le cadre
des infrastructures générales, des espaces naturels et de la sécurité nationale.
Un équilibre doit être constamment trouvé entre besoin personnel et besoin collectif.

La confusion entre la gestion du privé et du public ne peut que mener à des abus.

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